De mon amour pour Emile Zola

La série des Rougon-Macquart. 

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Tout le monde en a entendu parler au moins une fois. Lecture obligée et traumatisante du lycée, impression d’un classique inabordable car trop aride, ou bien même passion ; le nom générique Les Rougon-Macquart est forcément parvenu jusqu’à vos oreilles. 

Ma première rencontre avec ce monsieur Zola fut en 1ère littéraire avec La Curée dont une vingtaine d’extraits étaient présents dans ma liste d’oral pour le bac anticipé. Généralement, avec Zola, soit on adore soit on en est totalement allergique. Le principal handicap sont les descriptions. Beaucoup de gens les trouvent inutiles et beaucoup trop ennuyantes et préfèrent lire de l’action à la Dan Brown. Le problème est que, au collège, la lecture est souvent vue comme un supplice et les professeurs ne savent pas très bien donner le goût de la lecture à leurs élèves et ne donnent pas les clés nécessaires pour savoir lire ces descriptions. Pour moi une descritpion est beaucoup plus riche qu’un dialogue ou qu’une scène d’action. Les descriptions ont un sens précis à chaque moment des romans de zola et ne sont jamais gratuites. Parfois mise en abyme, parfois écho d’une scène ou du sentiment d’un personnage, ou encore prolepse.
Je garderais comme exemple symbolique, le moment où, dans l’Assommoir, Zola s’attelle à une description incroyable de l’alambic, machine à fabriquer de l’alcool, cause des futurs malheurs et décès de Gervaise.

Après, tout est question de goût. Pour une fan inconditionnelle de monsieur Zola, chaque description est un trésor littéraire. Je n’ai jamais eu de cours à la fac sur lui, mais je continue à fantasmer sur un éventuel master en lettres modernes.

Maintenant à vous de vous faire votre propre opinion en lisant un des vingt romans de la série, ou même en les lisant tous (ce que j’aimerais faire).

Je vous conseille l’Assommoir, certes longs mais incroyablement imprégné de sens, Au Bonheur des Dames qui plaira le plus aux filles, Nana pour cette jeune femme dont on ne saurait dire si elle est exécrable ou désirable, ou encore La Bête Humaine teinté d’une certaine horreur. 

De toute évidence, chacun des vingt romans ont leurs richesses particulières, et c’est impressionant à quel point Zola peut écrire vingt romans aux sujets et tons différents, tout en en maîtrisant parfaitement la matière.

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Ma p’tite collection !

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Je vous laisse sur un petit extrait de l’article trouvée sur google.

Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un ensemble de vingt romans écrits par Émile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l’ouvrage a notamment pour but d’étudier les tares héréditaires d’une famille sur cinq générations, originaire de Plassans, depuis l’ancêtre Adélaïde Fouque (née en 1768) jusqu’à un enfant à naître, fruit de la liaison incestueuse entre Pascal Rougon et sa nièce Clotilde (1874). Il veut aussi dépeindre la société du Second Empire de la façon la plus exhaustive possible, en n’oubliant aucune des composantes de cette société et en faisant une large place aux grandes transformations qui se produisent à cette époque (urbanisme parisien, grands magasins, développement du chemin de fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.). Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, dont Zola est avec Edmond et Jules de Goncourt, puis Guy de Maupassant, le principal représentant. 

Et vous, un auteur favori ?

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