Le “petite Lobbi”, appelé ainsi par son père, quitte sa maison d’enfance, son père et son frère autiste, suite à la mort de sa mère. C’est elle qui lui a transmis sa passion des fleurs et surtout des roses. Avant de partir, il raconte son enfance, ses liens familiaux forts encore resserrés par cet évènement tragique, mais aussi la naissance de sa fille née un jour particulier, après une rencontre rapide, sans avenir. Il part restaurer la roseraie d’un monastère du continent, et emporte évidemment quelques boutures de la Rosa Candida qui perpétueront la mémoire de sa mère.
On se tourne vers ce roman non pas pour son action, (celle-ci est plutôt lente), mais pour la beauté des mots, magnifiquement agencés par l’auteur. On se prend à ne plus vouloir lâcher ce bouquin pour se laisser entourer encore et encore par ces jolis moments, ces impressions nettement retranscrites qui font les petits bonheurs du quotidien. Peu à peu le personnage principal prend goût à son rôle de père et on se laisse transporter.
Vraiment, si vous avez besoin d’un instant de douceur, je ne peux que vous conseiller ce livre qui vous réconfortera à coup sûr ! Douce lecture.