Parce que chez les parents de l’amoureux, on mange bien.
Outre le fait qu’à chaque fois que je viens ici j’en ressors avec 2kg de plus, ce qui est incontournable à Albi, c’est le musée Toulouse Lautrec.
Il est situé tout près de la cathédrale dont je vous parlais dans le précédent article. Les deux bâtiments, construits de briques rouges étaient une forteresse du XIIIème siècle où résidaient les évêques d’Albi jusqu’au début du XXème siècle.
La création de ce musée est due à sa maman, la comtesse Adèle qui fit donation des oeuvres de son fils pour les musées nationaux qui n’en voulurent pas d’où la création d’un musée rien que pour lui.
Ça, c’était pour la petite partie historique. Vu de l’extérieur et de l’intérieur, le musée est très beau. En revanche la visite débute par plein de petits tableaux, esquisses et autres brouillons de l’artiste qui ne m’ont pas vraiment emballée.
Mais ensuite, arrive la partie dédiée aux affiches et là ça m’a vraiment plu. Je trouve que Toulouse Lautrec peint de plusieurs façons. Parfois ses portraits peuvent être totalement fascinants, ils retransmettent très bien l’attitude voire la personnalité de ses sujets. Mais parfois ils ont l’air d’avoir été bâclés et je ne sais pas pourquoi mais les portait féminins sont rarement flatteurs au niveau du visage. On peut voir aussi les différentes étapes de l’élaboration de ses affiches, avec ses ébauches et des explications quant à cette période de la Belle Epoque. A travers son oeuvre on découvre un peu de la vie à Montmartre et au Moulin Rouge, à la fin du XIXème siècle
Ensuite, il y a une petite partie avec une collection d’art ancien.
Et à l’arrière du musée, il y a une très belle vue sur les jardins :